Employerles notions et le lexique acquis en HGGSP. Axe 1. Histoire et mĂ©moires des conflits. Jalon A. Un dĂ©bat historique et ses implications politiques: les causes de la PremiĂšre Guerre mondiale. Jalon B. MĂ©moires et histoire dâun conflit: la guerre dâAlgĂ©rie. 8h. Travail de groupes sur les mĂ©moires de la guerre dâAlgĂ©rie
1 Les termes du sujet Quâest-ce que la mĂ©moire ? Câest la facultĂ© pour un individu, un groupe de conserver et de se remĂ©morer des connaissances, des Ă©vĂšnements, des faits. Ces derniers sont triĂ©s, sĂ©lectionnĂ©s, la mĂ©moire est donc un rapport subjectif au passĂ©. La mĂ©moire est individuelle ou collective groupe, Etat. Elle permet dâunir les membres dâune collectivitĂ©, lâEtat peut donc avoir une politique mĂ©morielle, donner un point de vue officiel sur un Ă©vĂšnement ou un fait, le commĂ©morer le rappeler officiellement et instaurer un devoir de mĂ©moire, câest-Ă -dire une obligation morale de sâen souvenir. Des lois mĂ©morielles vont exprimer ce point de vue et permettre de lutter contre ceux qui le nie nĂ©gationnistes. Des mĂ©moires de groupes diffĂ©rents peuvent se heurter, on parle de conflits mĂ©moriels. Lâhistoire est une connaissance et une Ă©criture du passĂ© qui se veut la plus objective possible, qui prĂ©tend fournir une comprĂ©hension ou une interprĂ©tation du passĂ©. Elle travaille Ă partir dâun questionnement et de sources. Elle peut donc utiliser les mĂ©moires comme sources, mais aura forcĂ©ment un regard critique sur celles-ci. Lâhistorien peut donc entrer en opposition avec les mĂ©moires portĂ©es par des groupes, voire par lâEtat. Quels rapports la mĂ©moire et lâhistoire entretiennent-elles ? Comment ces deux modalitĂ©s de rapport au passĂ© sont-elles utilisĂ©es par les pouvoirs politiques ? 2 histoire et mĂ©moire du Second Conflit Mondial en Russie ses usages politiques par Vladimir Poutine - VidĂ©o Reportage Arte la Russie, la mĂ©moire contrariĂ©e, 2021. 1 Quelles mĂ©moires et rĂ©cits historiques se heurtent dans la cĂ©lĂ©bration de la fin de la grande guerre patriotique » 9 mai 1945 ? Se heurtent les mĂ©moires et rĂ©cits des EuropĂ©ens face Ă ceux des Russes. Lâopposition porte sur lâaction du gouvernement soviĂ©tique pendant le second conflit mondial, notamment lors son dĂ©clenchement et sur la part qui incombe Ă lâArmĂ©e rouge dans la victoire finale. Les EuropĂ©ens, pour rĂ©pondre aux souhaits des Etats de lâEst Pologne, Etats baltes mettent en cause Staline et le rĂ©gime soviĂ©tique pour la premiĂšre partie du conflit 1939-41 alliance avec rĂ©gime nazi, invasion de la Pologne⊠et minimisent lâaction de lâArmĂ©e rouge dans la libĂ©ration finale. 2 Quelle politique mĂ©morielle lâEtat russe met-il en Ćuvre ? LâEtat russe rĂ©habilite lâaction de Staline, minimise son alliance avec lâAllemagne nazie, minimise les purges et exactions commises par le rĂ©gime et glorifie lâaction de lâarmĂ©e rouge, le sacrifice de millions de SoviĂ©tiques pour apporter la victoire finale pertes militaires totales de 8-10M de morts ou disparus. 3 Quels usages politiques V. Poutine fait-il de cette opposition des mĂ©moires et des rĂ©cits historiques ? Poutine veut faire de La Russie une grande puissance, un statut perdu en 1991 avec la chute de lâURSS. Au reste du monde, il rappelle le rĂŽle jouĂ© par lâURSS pendant la 2Ăšme guerre mondiale pour apporter la paix et crĂ©er un nouvel ordre mondial stable. Pour se maintenir au pouvoir, il exalte le patriotisme russe en rappelant les sacrifices passĂ©s et unit les Russes avec un discours qui prĂ©sente les Occidentaux comme une menace pour la Russie. 4 Quelle est la crainte des historiens russes ? Pour les historiens russes, la crainte est que le rĂ©cit officiel sur le rĂ©gime stalinien et la 2Ăšme Guerre mondiale ne corresponde plus aux recherches menĂ©es. Les historiens peuvent ĂȘtre empĂȘchĂ©s de poursuivre leur travail et les associations qui enquĂȘtent sur les crimes staliniens peuvent ĂȘtre dissoutes. A la fin de lâannĂ©e 2021, lâONG dĂ©fendant les droits de lâhomme Memorial », qui travaille sur les exactions du rĂ©gime soviĂ©tique, est considĂ©rĂ©e comme agent de lâĂ©tranger » et interdite. Au mĂȘme moment lâhistorien du goulag Iouri Dimitriev est condamnĂ© pour violences sexuelles. Ses dĂ©fenseurs y voient une mesure de reprĂ©sailles ». 3 HISTOIRE ET JUSTICE. - Le contexte historique de la crĂ©ation des notions juridiques pour qualifier et juger les crimes de masse. A partir du dossier pages 154-155 et de la carte pages 150-151, complĂ©tez le schĂ©ma ci-dessous. - La place des historiens dans les grands procĂšs pour crime de masse Quelle place pour les historiens dans les tribunaux chargĂ©s de juger les accusĂ©s de crime de guerre ou de crime contre lâhumanitĂ© ? Cette place est reconnue. Les historiens peuvent apporter leur expertise, leur connaissance des Ă©vĂšnements. Ils sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant proches de la vĂ©ritĂ© », leur parole nâest pas un simple tĂ©moignage », comme celui du tĂ©moin ou de la victime. Pourtant, lâintervention de lâhistorien peut ne pas ĂȘtre utilisĂ©e Ă bon escient. Lui veut faire Ă©merger une vĂ©ritĂ© claire sur les Ă©vĂšnements et Ă©ventuellement lui attribuer une fonction pĂ©dagogique » pour le grand public. La victime veut une rĂ©paration et la condamnation des coupables, le juge veut pouvoir trancher entre culpabilitĂ© ou innocence en respectant des rĂšgles juridiques. Or lâhistorien peut sâenliser dans les oppositions multiples quand ses recherches ne permettent pas de rĂ©pondre aux questions de la justice car il ignore la vĂ©ritĂ© » ou que les dĂ©bats judiciaires ignorent des pans entiers de la rĂ©alitĂ© historique. Le jugement des crimes de masse Axe 1 histoire et mĂ©moires des conflits Comment les conflits et leurs rĂ©cits historiques sâinscrivent-ile dans les mĂ©moires dans les mĂ©moires des populations ? Jalon 1 un dĂ©bat historiographique et ses implications politiques les causes de la 1ere Guerre mondiale Pourquoi la question des causes de la Grande Guerre constitue-telle un enjeu historique et politique ? VidĂ©o de 2 min. 15 s. Ă 9 min. 15 s. . 1. Dites quelle place occupe le dĂ©bat sur les origines de la guerre selon l'historien Stanislas Jeannesson dans l'historiographie et prĂ©cisez quels enjeux cette question soulĂšve. Lâhistoriographie est la discipline qui Ă©tudie les historiens dans leur contexte politique et culturelle, leur conception de lâhistoire, leur mĂ©thode et les usages de leur rĂ©cit. Cette place est fondamentale car ce dĂ©bat pose la question de la responsabilitĂ© et de la culpabilitĂ©. 2. Dites quelles sont les diffĂ©rentes rĂ©ponses qu'il est possible d'apporter aux origines de la guerre. 1 la responsabilitĂ© des empires centraux, de lâAllemagne surtout art. 231 de Versailles ; le choc des impĂ©rialismes thĂšse marxiste ; la montĂ©e des nationalismes, les tensions et le systĂšme des alliances 3. Dites quelle rĂ©serve l'historien Stanislas Jeannesson Ă©met sur toutes ces explications. Il prĂ©sente la guerre comme inĂ©vitable, les historiens cherchent plus Ă dĂ©montrer la responsabilitĂ© de ⊠quâĂ comprendre. Il insiste sur la nĂ©cessitĂ© d'apprĂ©hender tous les mĂ©canismes qui ont conduit au dĂ©clenchement de la guerre. Dossier pages 162-163 VidĂ©o Gerd Krumeich, le feu aux poudres⊠ComplĂ©tez la chronologie Ă partir des vidĂ©os et des documents du livre Chronologie des dĂ©bats historiques sur les causes du premier conflit mondial Lâexemple de la 1ere guerre mondiale montre comment le rĂ©cit des historiens sâinscrit dans son contexte historique et culturel. AprĂšs la 1ere GM, Ă la suite du TraitĂ© de Versailles, la recherche des causes coĂŻncide avec celle de la responsabilitĂ©-culpabilitĂ© de lâAllemagne. Dans les annĂ©es 30, pour mĂ©nager les nazis et dĂ©fendre la paix, les discours sont moins vindicatifs et les responsabilitĂ©s partagĂ©es. Ce point de vue coĂŻncide avec celui des auteurs marxistes. AprĂšs la 2e guerre mondiale, la thĂšse des causes multiples et des responsabilitĂ©s partagĂ©es sâimpose dans un contexte de construction europĂ©enne. VoilĂ pourquoi lâouvrage de Fischer a constituĂ© un choc, lâauteur jugeant sĂ©vĂšrement lâAllemagne, de Bismarck Ă Hitler, pour les conflits du dĂ©but du XXe s. Les dĂ©bats sont relancĂ©s au dĂ©but du XXIe s. pour le centenaire de la 1ere guerre mondiale avec des approches diffĂ©rentes. Pour en savoir plus Il en est de mĂȘme en France pour lâĂ©criture de lâhistoire de la 2e Guerre mondiale et du gĂ©nocide juif cf travail conclusif Jalon 2 MĂ©moires et histoire dâun conflit, la guerre dâAlgĂ©rie Extraits du documentaire de B. Tavernier, la guerre sans nom, 1992. 01h22 30â 01h 32â 35â Comment les mĂ©moires de la guerre dâAlgĂ©rie Ă©mergent-elles progressivement dans le dĂ©bat public en France ? Quelles sont les modalitĂ©s et le politique mĂ©morielle menĂ©e en France ? - Les acteurs des Ă©vĂšnements dâAlgĂ©rie » Les acteurs de la guerre et leur positionnement AprĂšs 1962, il y a une rĂ©elle volontĂ© dâoubli de la part de lâEtat français et des Français. Dans les annĂ©es 1990-2000, ces mĂ©moires blessĂ©es Ă©mergent sous lâimpulsion des acteurs et de leurs descendants, dâhistoriens nâayant peu ou pas connu les Ă©vĂšnements et dâhommes politiques, simples appelĂ©s ou nĂ©s aprĂšs la guerre J. Chirac, E. Macron. Dossier pages 165-165 1 Ces groupes sont nombreux, souvent opposĂ©s, et concernent plusieurs gĂ©nĂ©rations - les Harkis, supplĂ©tifs algĂ©riens de lâarmĂ©e française, et enfants de Harkis ; Pieds noirs et enfants de pieds noirs rejetĂ©s dâAlgĂ©rie et souvent mal accueillis en France ; dont les juifs dâAlgĂ©rie naturalisĂ©s en 1870 et quelques musulmans naturalisĂ©s qui ont fait le choix de partir en France. - les immigrĂ©s algĂ©riens en France et enfants dâimmigrĂ©s. Des exactions ont Ă©tĂ© commises contre ces immigrĂ©s pour leur supposĂ©e connivence avec le FLN massacre du 17 octobre 1961 - soldats professionnels et soldats du contingent plus ou moins impliquĂ©s ou tĂ©moins actes de crimes de guerre -En France partisans de lâAlgĂ©rie française politiques, membres de lâOAS face aux partisans de lâindĂ©pendance politiques, sympathisants du FLN ou porteurs de valise », certains ayant Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s par lâEtat français. 2 Il s'agit de "mĂ©moires blessĂ©es" parce quâelles sont marquĂ©es par la violence, la guerre et le rejet. Parce quâelles sont marquĂ©es par lâoubli et le dĂ©ni qui ont fait que cette mĂ©moire a Ă©tĂ© occultĂ©e sur une durĂ©e plus ou moins longue. Tous ces Ă©lĂ©ments font donc que ces mĂ©moires sont blessĂ©es. De plus, parce que les acteurs et leurs descendants pĂšsent sur lâĂ©criture historique et font quâelle est difficile. Parce quâils pĂšsent aussi sur la construction dâune mĂ©moire officielle dâEtat. Parce quâils pĂšsent sur le dĂ©bat politique, notamment Ă droite. 3 Les premiers travaux remontent au temps de la guerre et soulignent rapidement les exactions commises par lâarmĂ©e française. Ces travaux sont le fait dâhistoriens qui ont connu et souvent dĂ©noncĂ© le conflit. Puis, les historiens qui ont connu le conflit pendant leur enfance, comme Benjamin Stora ou ne lâont pas connu, comme Guy PervillĂ©, sont sollicitĂ©s pour les commĂ©morations et tenter de rĂ©concilier les mĂ©moires. Ainsi Benjamin Stora, en 2021, produit un rapport pour le prĂ©sident de la rĂ©publique dans lequel il formule des prĂ©conisations pour cette rĂ©conciliation. 4 Par les reportages, les documentaires, les films, les rencontres entre les tĂ©moins et/ ou descendants des tĂ©moins⊠Le cinĂ©ma de la guerre dâAlgĂ©rie - les films et documentaires sont anciens, contemporains de la guerre elle-mĂȘme et parfois interdits. - Une production cinĂ©matographique importante avec des films et documentaires marquants le petit soldat 1960, la bataille dâAlger 1966, Avoir 20 ans dans les AurĂšs 1971, lâennemi intime 2007 et le documentaire de Bertrand tavernier, la Guerre sans nom 1992⊠Dossier pages 166-167 1 Le 18 octobre 1999, lâEtat français reconnait officiellement que les Ă©vĂšnements dâAlgĂ©rie » sont une guerre ». Câest la reconnaissance pour les soldats de mĂ©tier, les appelĂ©s, les blessĂ©s et les familles des morts que leur engagement est comparable Ă celui des combattants des autres guerres. Ce texte vaut Ă©galement pour les supplĂ©tifs », câest-Ă -dire les harkis. 2 Le devoir de mĂ©moire se fait par Le fixation dâune date commĂ©moration qui fasse consensus en 2012 le 19 mars, journĂ©e nationale du souvenir et de recueillement ». Cette date, celle du cessez le feu en AlgĂ©rie, a Ă©tĂ© contestĂ©e car pour beaucoup harkis, pieds-noirs elle ne symbolise pas la fin des exactions et des traumatismes. Des gestes politiques et symboliques forts reconnaissance de la responsabilitĂ© de lâEtat français dans la pratique de la torture et de la mort de Français opposĂ©s au conflit Maurice Audin par Emmanuel Macron en 2018 ; plaques commĂ©moratives, comme celle du Pont saint Michel en 2001 pour rappeler la mort de manifestants algĂ©riens Ă Paris le 17/10/1961. La construction dâun lieu de mĂ©moire, un mĂ©morial national, pour les combattants de la guerre dâAlgĂ©rie et des combats au Maroc et en Tunisie, Ă paris en 2002. Bilan Il nây a pas de mĂ©moire consensuelle sur la guerre dâAlgĂ©rie Parce que les mĂ©moires des acteurs et de leurs descendants sâopposent toujours, il y a un conflit mĂ©moriel entre ces groupes en quĂȘte de reconnaissance politique et sociale ; Parce que les actions de lâEtat en faveur de ces groupes sont lâobjet de vives tensions politiques ; Parce que ce travail de mĂ©moire et de vĂ©ritĂ© nâa pas Ă©tĂ© fait en AlgĂ©rie et que les tensions entre les deux pays demeurent vives cf Article du Monde. Axe 2 histoire, mĂ©moire et justice Comment la justice se saisit-elle des gĂ©nocides et crimes de masse ? Jalon 1 les tribunaux gacaca face au gĂ©nocide des Tutsis. 1994-2012 Le contexte - Une guerre civile entre deux parties de la population du Rwanda les Tutsis et les Hutus. A partir de lâOuganda les Tutsis, dirigĂ©s par Paul Kagame, tentent la conquĂȘte du pouvoir, la majoritĂ© hutue est radicalisĂ©e par des extrĂ©mistes. - La destruction de lâavion du prĂ©sident rwandais, le 6/04/1994, est lâĂ©vĂšnement dĂ©clencheur attribuĂ©e Ă lâinsurrection tutsie dâune extermination massive de la population tutsie et des Hutus modĂ©rĂ©s. Le gĂ©nocide a lieu entre avril et juillet 1994 et fait 800 000 victimes. - LâONU envoie des soldats, essentiellement Français, dans le S-O du pays. Lâaction des Français est critiquĂ©e car leur zone est Ă la fois un refuge pour les Tutsis et un point de passage pour les Hutus coupables de gĂ©nocide qui sâenfuient vers la RDC devant lâavancĂ©e le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame. Des massacres y ont lieu, les armes y circulent. 2021 le prĂ©sident Macron reconnait lâaveuglement et la responsabilitĂ© de la France dans certaines situations. - Un TPI pour le Rwanda est mis en Ćuvre en Tanzanie en novembre 1994 mais son action est critiquĂ©e procĂ©dures longues et coĂ»teuses, les principaux responsables nây sont pas condamnĂ©s, les crimes du FPR ne sont pas concernĂ©s, les tĂ©moins ne sont pas suffisamment considĂ©rĂ©s ⊠Des accusĂ©s sont aussi condamnĂ©s dans les pays oĂč ils se sont rĂ©fugiĂ©s, quand les juridictions nationales sont aptes Ă entamer des procĂ©dures France, Belgique. Au Rwanda, le systĂšme judiciaire est incapable de juger des milliers de prĂ©venus. A partir de 2005, des tribunaux participatifs appelĂ©s gacaca, inspirĂ©s des assemblĂ©es traditionnelles, sont mis en place dans tout le pays. Comment les gacaca prennent-elles en charge lâĆuvre de justice et de rĂ©paration aprĂšs le gĂ©nocide ? 1 Les procĂšs sont organisĂ©s localement pour juger les habitants coupables. Le gĂ©nocide nâa pu ĂȘtre organisĂ© quâavec la participation massive de la population hutue. Ils reprennent la forme des anciennes assemblĂ©es locales, sont dirigĂ©s par un juge, des chefs locaux et font participer la population. Ce sont des tribunaux populaires qui ont exercĂ© jusqu'en 2012. 2 La procĂ©dure privilĂ©giĂ©e est celle de la condamnation des coupables mais aussi de la rĂ©conciliation par la connaissance prĂ©cise de tous les Ă©vĂšnements. La reconstruction prĂ©cise du gĂ©nocide doit souligner les parts de responsabilitĂ© du gouvernement hutu, des extrĂ©mistes et de la population radicalisĂ©e et armĂ©e. Câest la solution choisie par le prĂ©sident kagame, meilleure selon lui que lâamnistie gĂ©nĂ©rale ou lâĂ©puration revancharde. 3 Les tribunaux ont une grande efficacitĂ©, 86% des personnes dĂ©fĂ©rĂ©es ont Ă©tĂ© condamnĂ©es. Les critiques portĂ©es contre les gacaca concernent les procĂ©dures fausses accusations, qualitĂ© de la dĂ©fense pour les accusĂ©s, qualitĂ© des tĂ©moins, pression du gouvernement lorsque les actions du FPR sont Ă©voquĂ©es. Bilan il sâagit dans le cas du Rwanda dâune justice rĂ©paratrice », dâune rĂ©conciliation passant par la connaissance des faits et le jugement des coupables. Cette dĂ©marche fut aussi celle de lâAfrique du Sud Ă la fin de lâApartheid au milieu des annĂ©es 1990 avec la commission de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation. Cette voie sâoppose Ă celle de la France en 1945 qui a connu les purges, quelques procĂšs exemplaires PĂ©tain et Laval et finalement les lois dâamnistie. Jalon 2 â Le Tribunal PĂ©nal International de lâex-Yougoslavie 1993-2017 Devant lâimpuissance de la communautĂ© internationale Ă mettre fin aux conflits et aux violences de masse qui les accompagnent, lâONU crĂ©e, en plein conflit, un tribunal afin de faire savoir aux protagonistes quâils vont y comparaĂźtre le tribunal pĂ©nal international pour lâex-Yougoslavie TPIY. Comment le TPIY a-t-il transformĂ© le paysage du droit international humanitaire ? JusquâĂ 26â40 VidĂ©os HG/ 2000 et aujourdâhui Dossier pages 180-181 1 Le Tribunal est créé en pleine guerre dans lâex-Yougoslavie 1992-2000, notamment pendant les affrontements entre communautĂ©s en Bosnie HerzĂ©govine 1992-1995. La RĂ©publique de Bosnie qui se dĂ©clare indĂ©pendante est peuplĂ©e de Bosniaques, de Serbes et de Croates. Les Serbes de Bosnie, soutenue par la Serbie, font sĂ©cession et dĂ©clenche la guerre en 1992. Les missions du tribunal sont de montrer aux militaires et politiques de lâex-Yougoslavie que leurs actes peuvent les conduire devant la justice internationale. Le prĂ©sident Milosevic qui signe les Accords de Dayton en 1995 est mis en accusation dĂšs 1999⊠2 Crimes de guerre et crime contre lâhumanitĂ©, notamment pour nettoyage/Ă©puration ethnique. Les BelligĂ©rants, serbes surtout, souhaitant crĂ©er des zones ethniquement homogĂšnes, ont dĂ©placĂ© des populations, créé des camps de concentration et commis des massacres. 3 Le bilan semble positif, les principaux acteurs, Slobodan Milosevic, Radovan Karadzic prĂ©sident des Serbes de Bosnie et Ratko Mladic sont mis en accusation et condamnĂ©s, pour les deux derniers, pour crimes de guerre et crimes contre lâhumanitĂ©. Le TPIY a montrĂ© que les militaires et politiques ne sont pas Ă lâabri de poursuites et de condamnations par des tribunaux. 4 Le dessinateur met en cause lâONU, notamment lâaction des forces armĂ©es, les casques bleus. Ces derniers ne pouvant intervenir, parce que leur action Ă©tait humanitaire soigner et ravitailler les populations civiles, ont laissĂ© se perpĂ©trer les actions en cours massacre de Srebrenica, siĂšge de Sarajevo. Bilan une justice internationale qui a surtout condamnĂ© les Serbes et qui a ignorĂ© les exactions commises par les autres camps Kosovars, Croates âŠ, qui nâa pas Ă©voquĂ© la position des forces dans lâONU pendant la guerre. La paix de 1995 nâa pas empĂȘchĂ© la poursuite de lâhomogĂ©nĂ©isation ethnique des territoires par dĂ©placements souvent dĂ©finitifs de populations. Une action longue de la justice qui nâa pas permis la rĂ©conciliation et la construction dâune mĂ©moire des Ă©vĂšnements qui pourraient empĂȘcher de nouvelles violences. Surtout, les TPI fonctionnent que si la communautĂ© internationale sâaccorde pour juger les criminels. Depuis, elle a montrĂ© son dĂ©saccord lorsque plus rĂ©cemment elle a souhaitĂ© juger les crimes commis par les rĂ©gimes syrien et birman. Le statut de Rome est le traitĂ© international qui a conduit Ă la crĂ©ation de CPI en 1998; La CPI est entrĂ©e en vigueur en 2002
PrĂ©parerles cours de terminale - HGGSP. Le mardi 2 juin 2020. Pour aider les professeurs Ă prĂ©parer leurs cours de spĂ©cialitĂ© HGGSP (histoire-gĂ©ographie, gĂ©opolitique et sciences politiques) au programme des classes de terminale, le magazine LâHistoire propose une sĂ©lection dâarticles rĂ©digĂ©s par les meilleurs spĂ©cialistes du sujet.
Soixante ans aprĂšs l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie, les acteurs et hĂ©ritiers de cette guerre peinent Ă s'entendre autour d'une histoire douloureuse et conflictuelle. Franceinfo a interrogĂ© l'historien Benjamin Stora, auteur d'un rapport sur ces questions mĂ©morielles."Il ne s'agit plus de dĂ©chiffrer pas Ă pas un destin dĂ©jĂ Ă©crit au ciel mais d'Ă©crire le prĂ©sent comme une histoire que les siĂšcles futurs sauront lire", Ă©crit Alice Zeniter dans son roman L'Art de perdre, qui retrace l'Ă©popĂ©e d'une famille de harkis durant la guerre d'AlgĂ©rie. Soixante ans aprĂšs la signature des accords d'Evian, le 18 mars 1962, qui proclamĂšrent un cessez-le-feu et ouvrirent la voie Ă l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie en juillet, les acteurs de cette guerre et leurs descendants continuent de se diviser sur cette histoire douloureuse. Quelles sont les traces et les effets des mĂ©moires de la colonisation et de la guerre dâAlgĂ©rie sur la sociĂ©tĂ© française ? Quel statut donner aux souvenirs de chacun ? Comment Ă©crire un rĂ©cit commun ? Franceinfo a interrogĂ© l'historien Benjamin Stora, auteur d'un rapport sur la mĂ©moire de la colonisation et de la guerre dâAlgĂ©rie. Il est Ă©galement l'auteur de France-AlgĂ©rie, les passions douloureuses 2021, Albin Michel. Franceinfo En France, combien de personnes sont aujourd'hui concernĂ©es par la guerre d'AlgĂ©rie ? Benjamin Stora Parmi ceux qui ont vĂ©cu la guerre d'AlgĂ©rie, il y a le groupe le plus important, celui des appelĂ©s du contingent. Plus d'un million et demi de soldats ont Ă©tĂ© envoyĂ©s de mĂ©tropole en AlgĂ©rie. Ensuite, il y a eu un million d'EuropĂ©ens d'AlgĂ©rie, les pieds-noirs. Pendant la guerre, il y avait dĂ©jĂ 400 000 immigrĂ©s algĂ©riens en mĂ©tropole, auxquels s'ajoutent 500 000 autres AlgĂ©riens venus aprĂšs l'indĂ©pendance. En 1962, il y avait donc en France environ 3,5 millions de personnes nĂ©es en AlgĂ©rie ou qui y ont vĂ©cu. Il faut bien sĂ»r ajouter le groupe important des harkis supplĂ©tifs musulmans de lâarmĂ©e française et leurs enfants, soit 200 000 personnes environ, puis tous les gens mĂȘlĂ©s, les opposants, ceux qui ont construit leur parti politique durant la guerre, les "porteurs de valise" militants soutiens du Front de libĂ©ration nationale. Avec les descendants, on estime qu'il y a entre 6 et 7 millions de personnes concernĂ©es aujourd'hui en France par la guerre. A l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie, quelle a Ă©tĂ© l'attitude de la France vis-Ă -vis des acteurs de cette guerre ? TrĂšs vite, il a fallu tourner la page de cette guerre pour diffĂ©rentes raisons. La France sortait de plusieurs dĂ©cennies de conflits, la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Indochine, puis la guerre d'AlgĂ©rie. Il y avait une volontĂ© trĂšs nette d'une immense majoritĂ© de la population de connaĂźtre la paix. MĂȘme si la guerre d'AlgĂ©rie, qu'on a longtemps appelĂ© "les Ă©vĂ©nements", "la guerre sans nom", semblait lointaine depuis la mĂ©tropole, la France vivait en situation d'angoisse, d'anxiĂ©tĂ© de la guerre, et il y avait un grand dĂ©sir d'oubli. Puis les annĂ©es 1960 marquent le dĂ©but des Trente Glorieuses, il y a une volontĂ© de consommation, de voyages. La France veut entrer dans la modernitĂ© Ă©conomique. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle veut rĂ©orienter le poids gĂ©opolitique de la France vers la construction europĂ©enne et l'axe Paris-Bonn Allemagne. Pour les dirigeants politiques, il y a un dĂ©sintĂ©rĂȘt vis-Ă -vis de l'ensemble des populations du Sud, tĂ©moins d'une Ă©poque qui reprĂ©sente l'ancien temps, le temps de l'Empire, de la colonisation. Dans votre ouvrage La GangrĂšne et l'oubli, vous expliquez comment l'Etat a organisĂ© cet oubli⊠Il y a eu une volontĂ© de l'Etat d'effacer cette histoire. De nombreuses mesures d'amnistie sont instaurĂ©es dĂšs 1962. La premiĂšre figure dans les accords d'Evian, oĂč il est dĂ©cidĂ© qu'on ne peut pas juger les responsables des exactions commises durant la guerre. Ensuite, il y a la loi de 1968 qui attribue l'amnistie pĂ©nale aux militants de l'AlgĂ©rie française et de l'OAS, et qui leur permet de revenir en France. En 1974, sous ValĂ©ry Giscard d'Estaing, des lois effacent toutes les condamnations prononcĂ©es pendant ou aprĂšs la guerre d'AlgĂ©rie. En 1982, François Mitterrand rĂ©intĂšgre dans l'armĂ©e française les principaux gĂ©nĂ©raux putschistes, avec grades, pensions et dĂ©corations. "Il n'y a jamais eu de procĂšs sur la guerre d'AlgĂ©rie en France. Personne n'a Ă©tĂ© poursuivi." Benjamin StoraĂ franceinfo A l'Ă©poque, l'oubli est aussi voulu par la sociĂ©tĂ© française. Les personnes qui ont vĂ©cu la guerre avaient "intĂ©rĂȘt" Ă oublier, il y avait une volontĂ© de surmonter le deuil, les Ă©preuves. Il n'y a pas eu d'opposition sur ces lois d'amnistie, pas de revendications. La demande d'abrogation de ces textes viendra plus tard avec le rĂ©veil mĂ©moriel des enfants et petits-enfants dans les annĂ©es 2000. Quelle a Ă©tĂ© l'Ă©volution du discours des prĂ©sidents français Ă ce sujet ? Pour le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, Georges Pompidou, ValĂ©ry Giscard d'Estaing et jusqu'Ă François Mitterrand, le discours a Ă©tĂ© trĂšs simple. Il s'est focalisĂ© sur le partenariat Ă©conomique avec l'AlgĂ©rie, pays qui restait trĂšs important, notamment avec l'exploitation du gaz et du pĂ©trole dans le Sahara. Il y a aussi eu des accords sur la gestion des migrations entre les deux pays. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, le discours change avec Jacques Chirac. En 2005, l'ambassadeur de France en AlgĂ©rie, Hubert Colin de VerdiĂšre, condamne pour la premiĂšre fois les massacres de SĂ©tif, Guelma et Kherrata [rĂ©pressions sanglantes survenues le 8 mai 1945, en AlgĂ©rie, pendant des manifestations indĂ©pendantistes]. En 2008, Ă Constantine, Nicolas Sarkozy condamne le systĂšme colonial. En 2012, Ă Alger, François Hollande reconnaĂźt les souffrances infligĂ©es par la colonisation. Ces discours sont des gestes de reconnaissance de l'histoire, ils condamnent le colonialisme, mais sans nommer des actes prĂ©cis. Emmanuel Macron marque-t-il une rupture ? Contrairement Ă ses prĂ©dĂ©cesseurs, Emmanuel Macron nomme des personnes et des lieux. Il reconnaĂźt l'assassinat de Maurice Audin [mathĂ©maticien communiste militant de l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie] par le systĂšme colonial français, l'assassinat d'Ali Boumendjel, avocat et militant nationaliste. Il reconnaĂźt la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962 contre les EuropĂ©ens, le massacre des AlgĂ©riens Ă Paris le 17 octobre 1961, l'abandon des harkis⊠Il y a un changement de tonalitĂ© opĂ©rĂ© par des choses concrĂštes. Cela permet d'avancer de façon pratique dans la connaissance de l'histoire, c'est un changement important. Depuis la remise de mon rapport [sur "les mĂ©moires de la colonisation et de la guerre d'AlgĂ©rie"] en janvier 2021, il y a eu plus d'actes concrets qu'en soixante ans. Ces gestes sont une rĂ©ponse Ă des mouvements citoyens, des associations d'enfants d'immigrĂ©s, de harkis, de rapatriĂ©s, de pieds-noirs, qui se sont battues durant des annĂ©es pour qu'on reconnaisse ces Ă©vĂ©nements et ces personnalitĂ©s. "Ces reconnaissances permettent de nommer les choses. Comme disait Albert Camus 'Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde'." Benjamin StoraĂ franceinfo Il y a eu aussi l'ouverture plus large des archives, rĂ©sultat d'une bataille mĂ©morielle livrĂ©e par les historiens depuis trĂšs longtemps. Bien sĂ»r, il reste encore beaucoup de choses Ă faire. Dans mon rapport, j'ai proposĂ© Ă©galement de se pencher sur les essais nuclĂ©aires rĂ©alisĂ©s en AlgĂ©rie et leurs effets. Je propose d'amĂ©liorer l'entretien des cimetiĂšres europĂ©ens en AlgĂ©rie, de rĂ©diger un guide des disparus pendant la guerre. Quel est l'Ă©tat de la souffrance des personnes qui ont vĂ©cu la guerre et de leurs descendants ? Vous parlez de "communautarisation des mĂ©moires" et de "compĂ©tition victimaire". Depuis la fin de la guerre, il n'y a pas eu un discours fort et commun sur la guerre, mais des lois d'amnistie, qui ont provoquĂ© un fort ressentiment. Chaque groupe s'est fabriquĂ© une identitĂ© Ă partir d'un personnage, une date, mais il n'y a pas eu de rĂ©cit commun. Des fractures existent mĂȘme au sein de ces groupes. Aujourd'hui, nous sommes certes sortis de l'oubli, mais pour tomber dans une sorte de "guerre des mĂ©moires" qui s'est faite dans le dĂ©sordre et dans le repli identitaire. Je lis aussi cette situation comme l'affaiblissement des batailles citoyennes qui profitent Ă un groupe particulier. On est dĂ©sormais plus habituĂ© Ă ĂȘtre dans un statut de victime que de combattant. "Chaque groupe souhaite qu'on reconnaisse sa vĂ©ritĂ© de maniĂšre exclusive au dĂ©triment des autres. Le grand danger est de ne pas trouver de passerelles, de sĂ©parer les mĂ©moires." Benjamin StoraĂ franceinfo Il faut reconstruire ces passerelles. "Les mĂ©moires divisent, l'histoire rassemble", comme le dit l'historien Pierre Nora. Comment cette mĂ©moire est-elle traitĂ©e en AlgĂ©rie ? Cette mĂ©moire de la guerre s'enracine dans un temps trĂšs long, de plus de 130 ans, depuis le dĂ©but de la colonisation en 1830 jusqu'en 1962. La guerre d'indĂ©pendance y est appelĂ©e "rĂ©volution". La mĂ©moire est anti-coloniale, elle se caractĂ©rise par la dĂ©possession des frontiĂšres, des massacres, des exactions, des dĂ©placements de populations. Contrairement Ă la France, il n'y a pas d'aspect positif, c'est une mĂ©moire douloureuse. AprĂšs la guerre, diffĂ©rentes mĂ©moires se sont confrontĂ©es. Il y a eu d'un cĂŽtĂ© ceux qui ont Ă©tĂ© les pionniers du nationalisme algĂ©rien â Messali Hadj, Ferhat Abbas â et de l'autre ceux qui ont dĂ©clenchĂ© la guerre â Mohamed Boudiaf, Krim Belkacem â et qui n'ont pas eu leur place aprĂšs l'indĂ©pendance et ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s de la scĂšne politique. L'AlgĂ©rie doit se rĂ©approprier le travail des pĂšres fondateurs de la guerre et du nationalisme algĂ©rien. Elle doit aussi voir comment elle situe la mĂ©moire française dans son histoire, trouver une place pour les EuropĂ©ens d'AlgĂ©rie, les Juifs indigĂšnes au sens de l'Ă©poque sĂ©parĂ©s des musulmans par le dĂ©cret CrĂ©mieux. C'est un travail trĂšs difficile dont on a commencĂ© Ă avoir des traces dans les revendications du mouvement Hirak. L'AlgĂ©rie place la question de l'excuse comme prĂ©alable Ă toute discussion avec la France. Qu'en pensez-vous ? Je ne suis pas contre le principe de l'excuse, mais en gĂ©nĂ©ral c'est utilisĂ© comme un argument idĂ©ologique qui empĂȘche concrĂštement d'avancer. Tous les grands discours de condamnation ou d'excuses que l'on a pu observer dans d'autres guerres n'ont pas permis de rĂ©gler l'hĂ©ritage du passĂ©. Les Japonais ont fait beaucoup d'excuses aux Chinois, aux CorĂ©ens, aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, les AmĂ©ricains aux Vietnamiens aprĂšs la guerre du Vietnam. Cela n'a pas empĂȘchĂ© les mĂ©moires de saigner, les revendications de continuer Ă s'exprimer. "Je suis plus partisan des travaux pratiques que des condamnations morales." Benjamin StoraĂ franceinfo Il y a des gens qui ne peuvent exister qu'en tenant cette posture. Rester dans le conflit les fait vivre, et ce, des deux cĂŽtĂ©s de la MĂ©diterranĂ©e. Pour moi, il faut avancer sur des actes concrets. J'ai notamment proposĂ© la construction d'un musĂ©e d'histoire de France et d'AlgĂ©rie Ă Montpellier pour centraliser sur un lieu les savoirs de cette guerre. En France, certains refusent de regarder ce passĂ© colonial en face et avancent le thĂšme de la "repentance". Qu'en pensez-vous ? C'est un discours idĂ©ologique, fabriquĂ© et portĂ© par une partie de la classe politique française. Personne n'a jamais demandĂ© de repentance, mais une reconnaissance de ce qu'il s'est passĂ©. Il faut sortir de ce piĂšge par des mesures concrĂštes, comme celles que je propose dans mon rapport. Que pensez-vous des questions de rĂ©paration ? La rĂ©paration est nĂ©cessaire, mais il faudrait d'abord savoir de qui on parle. Combien de personnes ont disparu ? Combien ont Ă©tĂ© touchĂ©es par les essais nuclĂ©aires au Sahara ? Les rĂ©parations doivent s'articuler sur des faits argumentĂ©s. Une autre forme de rĂ©paration pourrait ĂȘtre l'enseignement de la guerre d'AlgĂ©rie. L'enseignement a commencĂ© Ă prendre en compte cette histoire depuis une vingtaine d'annĂ©es. Il faut maintenant s'intĂ©resser davantage Ă la colonisation.
Patrimonialisation et tourisme culturel : proposition de TD sur le processus de patrimonialisation et la relation au tourisme culturel effectuĂ©e en Tourisme et Territoire (BTS Tourisme), mais qui peut ĂȘtre adaptĂ©e en Terminale HGGSP (ThĂšme IV) - par Fabienne Joly - AcadĂ©mie de N antes. Axe 1 Histoire et mĂ©moires des conflits.
Le crime contre lâhumanitĂ©, premiĂšrement dĂ©finit en 1945 par la charte de Londres dĂ©signe un crime grave comme le viol le meurtre ou la torture. Ce crime se distingue des autres car il est systĂ©matiquement massif et dirigĂ© contre une population civile de plus il est imprescriptible Ă lâinverse des autres crimes. Le gĂ©nocide fait parti des crimes de guerre. Il est dirigĂ© vers une population en particulier pour sa nationalitĂ© son ethnie ou encore son appartenance culturelle. Il consiste Ă mettre en pĂ©ril la vie des individus, de tuer ou encore de dĂ©porter. Il est proche du crime de guerre global car il est systĂ©matique, imprescriptible et massif or le fait quâil sâattaque Ă une population en particulier pour ce quâelle est fait quâil sâen dĂ©marque. Le travail des historiens est de retracer une certaine vĂ©ritĂ© sur ces Ă©vĂšnements en se basant sur des archives, sur des sources et il se rapproche du travail scientifique. Il vient reconstruire et analyser le passĂ© avec un regard critique afin dâexpliquer ce passĂ©. Les mĂ©moires sont plurielles pour un mĂȘme conflit, en effet selon le rĂŽle jouĂ© pendant le conflit, le genre, lâethnie, lâĂąge et lâimpact les rĂ©cits serons diffĂ©rents. Ces deux concepts vont de pair on peut dire que lâhistoire alimente et Ă©tudie les mĂ©moires tandis que les mĂ©moires nourrissent lâhistoire. Ici on va se demander si juger les crimes contre lâhumanitĂ© et les gĂ©nocides permettent une meilleure Ă©criture de lâhistoire et un apaisement des mĂ©moires. Dans un premier temps il sera question du rĂŽle de la justice dans ces crimes contre lâhumanitĂ© puis de lâĂ©criture de lâhistoire et enfin on abordera lâimpact des jugements et de lâhistoire sur les mĂ©moires. La justice occupe un rĂŽle important pour les historiens. Tout dâ abord leurs travaux sont essentiels pour trouver la vĂ©ritĂ© et donc le contexte des conflits. Ils permettent de savoir lâorigine du conflits les agresseurs et les persĂ©cutions connues. Pour les mĂ©moires notamment celles des victimes le travail de justice permet un reconnaissance de ces derniĂšres et donc leur permet de se reconstruire avec ce passĂ© douloureux. Dâavril Ă juillet 1994 le gĂ©nocide des Tutsi Ă tuĂ© prĂšs dâun million de personnes. Pour juger ce gĂ©nocide des tribunaux Ă Ă©chelle locale ont Ă©tait mis en place sur tout le territoire rwandais, il sâappellent gacaca. Le gĂ©nocide Tutsi connais des particularitĂ©s et sa mise en Ćuvre est orchestrĂ©. Dans la soirĂ©e avril 1994, l'avion transportant des tirs de missiles Ă son approche de l'aĂ©roport de Kigali. La mort de modĂšle de la nation crĂ©e un vide institutionnel rapidement comblĂ© par appellent la population Ă venger son prĂ©sident en exterminant les Tutsi. avril, les hostilitĂ©s entre les Forces armĂ©es rwandaises et le Front patriotique rwandais , en suspens depuis la signature des accords de paix dâArusha en aoĂ»t 1993, reprennent. Au mĂ©pris des objectifs stratĂ©giques, les Forces armĂ©es rwandaises se concentrent sur lâextermination des civils commence le mĂȘme jour. Les communes les plus touchĂ©es sont celles qui comprenaient les plus fortes concentrations de population tutsi. Les lieux de cultes et les campagnes ne sont pas Ă©pargnĂ©s. Câest un quart de la population qui meurt. LâavancĂ©e des troupes du front patriotique rwandais met fin aux tueries. L ' 6 avril marque la campagne nationale des massacres, il n'en le dĂ©clencheur , ces derniers ayant Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s dans une idĂ©ologie de haine et des dispositifs meurtriers. Loin d'ĂȘtre une explosion soudaine et imprĂ©visible, le gĂ©nocide des Tutsi a Ă©tĂ© le fruit d' construction ethno-raciale, hĂ©ritĂ©e de lacolonisation. Celle-ci aboutit Ă une idĂ©ologie de haine et d'exclusion, instrumentalisĂ©e par un projet politique extrĂ©miste. Pour juger ces crimes les Gacaca se sont officiellement formĂ© en 2002. Le premierjugement prends place en 2005 et les jugements se passent de maniĂšre particuliĂšre. En effet Les gacaca sont constituĂ©es de personnes Ă©lues pour leur bonne rĂ©putation. Elles sont qualifiĂ©es d'intĂšgres. Elles ont suivi une formation juridique de base. Les accusĂ©s n'ont pas d'avocat, mais tous les villageois peuvent participer et intervenir, soit Ă charge, soit Ă dĂ©charge. Ici on fait face Ă un tribunal de type traditionnel et avec une justice de proximitĂ© qui touche tout les citoyens et qui demande une mobilisation massive. Les accusĂ©s ne sont pas les principaux responsables mais de simples voisins et des exĂ©cutants, ainsi ici aussi on juge les populations sans sâattaquer aux grandes figures. Les gacaca sont compĂ©tents pour juger les personnes suspectĂ©es de crimes et dĂ©lits. Ces tribunaux permettent de juger 2 millions de gĂ©nocidaires, ils ont pour but de venger lâimpunitĂ© totale des ces derniers et veulent
Shoahet MĂ©moire des gĂ©nocides; CitoyennetĂ©; E.D.D; HiDA; HGGSP - Histoire et mĂ©moires Formation rĂ©alisĂ©e par Anthony Guyon - LycĂ©e Jacques Audiberti, Antibes. Histoire et mĂ©moires. ThĂšme 3 - Histoire et mĂ©moires . DIAPORAMA DE LA FORMATION. Vous ĂȘtes ici : Accueil. MĂ©moires. La PremiĂšre Guerre mondiale. Ressources pĂ©dagogiques. Au lycĂ©e.
Les Cours de - Histoire, GĂ©ographie, EMC, HGGSP Sapere Aude - Ose Savoir ! CrĂ©ation 20 mai 2021 Mis Ă jour 30 novembre 2021 Affichages 3093 Manuel Nathan HGGSP Term Les conflits ont toujours reprĂ©sentĂ©s des moments douloureux dans lâhistoire des sociĂ©tĂ©s, ce qui en fait des Ă©vĂ©nements qui ont une forte dimension mĂ©morielle. Cette mĂ©moire relĂšve Ă la fois de lâindividu et de la collectivitĂ©. Ces mĂ©moires peuvent faire perdurer des tensions entre groupes ou entre pays devenant ainsi des objets politiques et gĂ©opolitiques. Lâhistorien doit prendre en compte ces diffĂ©rentes dimensions des tĂ©moignages qui peuvent ĂȘtre autant dâentraves Ă son travail. ComplĂ©ments bibliographiques Richard Ălodie, Vorms Charlotte, Les historiens pris dans les conflits de mĂ©moire », VingtiĂšme SiĂšcle. Revue d'histoire, 2015/3 N° 127, p. 3-12. DOI URL Godicheau François, La guerre civile espagnole, enjeux historiographiques et patrimoine politique », VingtiĂšme SiĂšcle. Revue d'histoire, 2015/3 N° 127, p. 59-75. DOI URL "MĂ©moires de la Grande Guerre", MatĂ©riaux pour lâhistoire de notre temps 2014/1 N° 113 - 114, Articles en relation Publications rĂ©centes
3 Les mĂ©moires, objet dâĂ©tude pour lâhistorien. Câest donc ici bien une rĂ©flexion sur les mĂ©moires collectives, lâĂ©volution des reprĂ©sentations du passĂ© par un groupe ou une sociĂ©tĂ©,
Nous sommes actuellement en train de faire quelques petits travaux sur LeWebPedagogique. Et si vous en profitiez pour savourer ces derniers instants avant la rentrée ?
LetracĂ© des frontiĂšres entraĂźne relativement peu de conflits entre les nouveaux Ătats au moment de la dĂ©colonisation (il faut cependant mentionner le cas d'IsraĂ«l et de la guerre de 1948), mais le sĂ©paratisme demeure aux xx e et xxi e siĂšcles une cause importante de conflits. Ainsi, le Soudan du Sud obtient son indĂ©pendance en 2011 au terme d'un conflit sanglant
AccĂ©der au contenu principal Les deux premiers sujets zĂ©ro sont publiĂ©s le 14 octobre 2020. Ils comprennent un Ă©noncĂ© unique dans chacune de leurs deux parties conformĂ©ment Ă la dĂ©finition officielle de lâĂ©preuve une dissertation en premiĂšre partie et une Ă©tude critique de documents en seconde partie. Un troisiĂšme sujet zĂ©ro est publiĂ© aprĂšs lâadaptation de lâĂ©preuve 15 novembre. DatĂ© du 16 dĂ©cembre, il comprend deux Ă©noncĂ©s dans chacune de ses parties deux dissertations en premiĂšre partie et deux Ă©tudes critiques en seconde partie. Les Ă©preuves Ă©crites prĂ©vues les 15 et 16 mars 2021 sont annulĂ©es le 21 janvier et les sujets sont finalement publiĂ©s sur diffĂ©rents sites officiels ou non. Maintenues pour les candidats libres, elles se tiennent les 7 et 8 juin sur des sujets neufs publiĂ©s aprĂšs la fin des Ă©preuves. LâĂ©preuve fait lâobjet dâune nouvelle adaptation pour la session 2022 deux dissertations au choix, une seule Ă©tude critique. Les sujets des Ă©preuves annulĂ©es des 15 et 16 mars 2021 Les sujets des Ă©preuves des 7 et 8 juin 2021 Lâadaptation de lâĂ©preuve pour la session 2022 Les sujets des Ă©preuves annulĂ©es des 15 et 16 mars 2021 Les sujets des Ă©preuves des 7 et 8 juin 2021 Lâadaptation de lâĂ©preuve pour la session 2022 Note du 10 fĂ©vrier 2022 Dans son courrier du 28 janvier, le ministre de lâĂducation nationale annonce Ă la fois le report des Ă©preuves 11-13 mai 2022 et un amĂ©nagement des sujets destinĂ© Ă garantir un choix au un document datĂ© du 10 fĂ©vrier, lâĂ©preuve est amĂ©nagĂ©e de la façon suivante la premiĂšre partie comporte deux sujets de dissertation au lieu dâun ; ces deux sujets portent sur un thĂšme diffĂ©rent ; lâĂ©tude critique de seconde partie porte sur un troisiĂšme thĂšme. Mise en Ćuvre du choix offert aux Ă©lĂšves pour les Ă©preuves terminales de spĂ©cialitĂ© du baccalaurĂ©at 2022 Tableau rĂ©capitulatif des sujets Pour un inventaire plus complet des sujets officiels connus Tableau rĂ©capitulatif des sujets Annales du baccalaurĂ©at en HGGSP Navigation des articles
Axe1 : La dimension politique de la guerre : des conflits interĂ©tatiques aux enjeux transnationaux; Axe 2 â Le dĂ©fi de la construction de la paix; Axe conclusif â Le Moyen-Orient : conflits rĂ©gionaux et tentatives de paix; Introduction : Histoire et mĂ©moire, histoire et justice; Axe 1 : Histoire et mĂ©moires des conflits
Comprendre le monde contemporain En premiĂšre voie gĂ©nĂ©rale, vous Ă©tudiez les trois spĂ©cialitĂ©s que vous avez choisies au cours de lâannĂ©e de seconde gĂ©nĂ©rale et technologique. En terminale, vous devrez abandonner lâune de ces spĂ©cialitĂ©s et renforcer les deux autres. La spĂ©cialitĂ© Histoire â GĂ©ographie, GĂ©opolitique et Sciences Politiques HGGSP, a pour objectif la comprĂ©hension du monde contemporain. Pour cela, lâĂ©lĂšve de premiĂšre et/ou de terminale abordera 4 disciplines lâhistoire, la gĂ©ographie, la gĂ©opolitique et les sciences politiques. La spĂ©cialitĂ© HGGSP une spĂ©cialitĂ© pluridisciplinaire La spĂ©cialitĂ© HGGSP permet de crĂ©er des liens entre plusieurs disciplines. Lâhistoire permet de contextualiser les Ă©vĂšnements et envisager les repĂšres historiques pour mieux comprendre le gĂ©ographie amĂšne Ă comprendre les enjeux territoriaux au sein du globe grĂące Ă lâapprentissage des logiques dâorganisation de lâespace ainsi que lâinfluence des acteurs sur les gĂ©opolitique conduit Ă analyser les relations de pouvoir, de rivalitĂ©s et dâinfluences entre les sciences politiques mĂšnent Ă analyser les phĂ©nomĂšnes politiques Ă©tude et comparaison des relations internationales, des diffĂ©rents rĂ©gimes politiques ainsi que des acteurs impliquĂ©s. Les compĂ©tences attendues de la spĂ©cialitĂ© HGGSP LâĂ©tude de la spĂ©cialitĂ© HGGSP au lycĂ©e va permettre Ă lâĂ©lĂšve de premiĂšre et/ou terminale de dĂ©velopper son esprit critique Ă travers des analyses, des interrogations et une dĂ©marche il va apprendre Ă argumenter par le fait de formuler des arguments, dâorganiser son argumentation et dâexpliquer/illustrer ses il pourra renforcer sa capacitĂ© Ă se documenter grĂące Ă lâidentification dâun document, sa comprĂ©hension et lâextraction dâinformations il sera en mesure de dĂ©velopper son expression orale par le biais de dĂ©bats et/ou exposĂ©s Ă rĂ©aliser en groupe ou seul. Le programme de PremiĂšre en HGGSP Lâobjectif AcquĂ©rir des clefs de comprĂ©hension du monde contemporain »ThĂšme 1 Comprendre un rĂ©gime politique la dĂ©mocratieThĂšme 2 Analyser les dynamiques des puissances internationalesThĂšme 3 Ătudier les divisions politiques du monde les frontiĂšresThĂšme 4 Sâinformer un regard critique sur les sources et modes decommunicationThĂšme 5 Analyser les relations entre Ătats et religions En premiĂšre gĂ©nĂ©rale, le volume horaire de la spĂ©cialitĂ© HGGSP est de 4 heures par semaine. Le programme de Terminale en HGGSP Lâobjectif Analyser les grands enjeux du monde contemporain » ThĂšme 1 De nouveaux espaces de conquĂȘteThĂšme 2 Faire la guerre, faire la paix formes de conflits et modes de rĂ©solutionThĂšme 3 Histoire et mĂ©moiresThĂšme 4 Identifier, protĂ©ger et valoriser le patrimoine enjeuxgĂ©opolitiquesThĂšme 5 Lâenvironnement, entre exploitation et protection un enjeu planĂ©taireThĂšme 6 Lâenjeu de la connaissance En terminale gĂ©nĂ©rale, le volume horaire de la spĂ©cialitĂ© HGGSP est de 6 heures par semaine. Les dĂ©bouchĂ©s de la spĂ©cialitĂ© HGGSP LâĂ©tude de la spĂ©cialitĂ© HGGSP au lycĂ©e peut nourrir et faciliter la rĂ©ussite dans une grande variĂ©tĂ© dâĂ©tudes supĂ©rieures. Il peut donc ĂȘtre envisageable dâentreprendre des Ă©tudes de droit Ă lâuniversitĂ© de Bordeaux par exemple . Egalement, de commencer des Ă©tudes en journalisme ou dâintĂ©grer un IEP. Il est aussi possible de faire des Ă©tudes de langues telles que la LEA ou la LLCER ou encore dâhistoire, de gĂ©ographie ou de communication. Enfin, lâĂ©lĂšve ayant Ă©tudiĂ© la spĂ©cialitĂ© HGGSP peut se voir intĂ©grer une PrĂ©pa littĂ©raire, ECG la nouvelle prĂ©pa HEC » . Tous les enseignements de spĂ©cialitĂ© Câest vĂ©ritablement la mission et la passion dâEdupulse Ă Bordeaux de vous accompagner dans votre choix dâorientation choix des spĂ©cialitĂ©s compris et de vous Ă©pauler dans la composition de votre projet dâorientation scolaire, universitaire et professionnel. Si vous vous sentez perdus dans vos choix, il est probable que le bilan dâorientation que nous proposons Ă Bordeaux ou Ă distance vous permette de dĂ©bloquer la situation et de trouver une orientation scolaire qui vous correspond. Ă lire Ă©galement
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